La programme africain de gestion de la santé environnementale et de la pollution pour le Ghana, le Kenya, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie vise à réduire l'exposition au mercure et à la pollution par les POPs dans des sites pilotes et à renforcer la capacité institutionnelle des pays part à gérer et à réglementer l'utilisation du mercure dans l'exploitation minière artisanale de l'or à petite échelle et dans les déchets électroniques. Le projet comporte quatre volets: 1) renforcement des capacités institutionnelles et des connaissances pour faire face aux risques sanitaires liés aux rejets de produits chimiques ; 2) amélioration des politiques et des réglementations pour les aligner sur les politiques environnementales ; 3) mise en œuvre de technologies plus propres dans les zones contaminées ; et 4) soutien à la coordination, la gestion et le suivi du programme aux niveaux national et local. Tous les indicateurs ont pour année de référence 2019 et pour année cible 2025. Les indicateurs correspondent aux indicateurs d’objectifs de développement et aux indicateurs de résultats intermédiaires du projet, consultables ici.
Le tableau de bord du Groupe de la Banque mondiale vise à suivre les résultats de toutes les institutions financières de la Banque mondiale. Il fournit une vue d'ensemble des progrès accomplis dans la réalisation de la vision de la Banque, à savoir l'éradication de la pauvreté sur une planète vivable. Il comprend un ensemble varié d'indicateurs issus de consultations approfondies, se concentrant sur les résultats plutôt que sur les intrants afin de souligner la responsabilité et l'impact. Les indicateurs de ce cadre sont des indicateurs de contexte client définis par la Banque mondiale qui servent à encadrer les défis auxquels les clients sont confrontés et le contexte dans lequel le Groupe de la Banque mondiale opère.
La Convention de Minamata sur le mercure, adoptée en 2013, est un traité mondial visant à protéger la santé humaine et l'environnement des effets néfastes du mercure. Les principales caractéristiques de la Convention comprennent l'interdiction de l'établissement de nouvelles mines de mercure, l'arrêt progressif des mines actuelles, la réduction de l'utilisation du mercure dans divers produits et procédures, la mise en œuvre de contrôles sur les émissions atmosphériques et les rejets dans le sol et dans l'eau, le stockage et l'élimination appropriés des déchets de mercure, l'assainissement des sites contaminés par le mercure et la réglementation de l'exploitation minière artisanale et à petite échelle de l'or dans le secteur informel. Les indicateurs de ce cadre correspondent à l’ensemble d’indicateurs de Minamata dans le cadre de son évaluation de l’efficacité de la mise en œuvre de la Convention.
La Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, adoptée en 2001, est un traité mondial visant à protéger la santé humaine et l'environnement contre les substances chimiques qui restent intactes dans l'environnement pendant de longues périodes, sont largement distribuées géographiquement, s'accumulent dans les tissus adipeux de l'homme et de la faune et ont des effets nocifs sur la santé humaine ou l'environnement. Ses dispositions comprennent l'interdiction et/ou l'élimination de la production, l'utilisation, l'import et l'export de POP produits intentionnellement ; la réduction ou l'élimination des rejets de POP produits non intentionnellement ; la gestion sans danger des stocks et des déchets contenant des POP ; la réglementation de POP supplémentaires ; et la prise en compte de divers aspects, notamment plans de mise en œuvre, échange d'informations, sensibilisation du public, recherche, assistance technique, ressources financières, établissement de rapports, évaluation de l'efficacité et non-respect de la législation. Les indicateurs de ce cadre correspondent au cadre d’évaluation de l’efficacité de Stockholm, disponible ici.
La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et de leur élimination a été adoptée en 1989 pour protéger la santé humaine et l'environnement contre les effets néfastes des déchets dangereux. La convention vise à 1) réduire la production de déchets dangereux et promouvoir la gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux, quel que soit leur lieu d'élimination ; 2) restreindre les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux, sauf s'ils obéissent aux principes d'une gestion écologiquement rationnelle ; et 3) établir un système réglementaire applicable aux cas où les mouvements transfrontaliers sont autorisés. Les indicateurs de ce cadre correspondent à l’ensemble d’indicateurs de Bâle pour mesurer la réalisation et la performance du cadre stratégique.
Les Objectifs de développement durable, adoptés par les Nations unies en 2015, sont une initiative universelle exhortant à agir pour éradiquer la pauvreté, sauvegarder l'environnement et promouvoir la paix et la prospérité pour tous d'ici à 2030. Composés de 17 objectifs et de 169 cibles, ils soulignent l'interdépendance entre la durabilité sociale, économique et environnementale, essentielle pour un développement global. Les indicateurs de ce cadre correspondent aux 17 objectifs de développement durable et aux indicateurs de l'indice ODD utilisés pour fournir une évaluation annuelle des progrès des ODD dans tous les États membres de l'ONU.